Travailler de concert avec les membres de l'équipe pédagogique à la réalisation des tâches permettant le développement et l'évaluation des compétences visées dans le programme de formation, et ce, en fonction des élèves concernées.

 

Travail de coopération et efficacité

 

Dans ma classe de stage 3, j’avais plusieurs élèves qui avaient des difficultés différentes. Il y avait ceux qui avaient des difficultés d’apprentissage en lecture, ceux qui avaient des difficultés en mathématiques. Il y avait un autiste, des élèves hyper actifs et des élèves à troubles de comportement graves. J’ai eu à travailler de concert avec des orthopédagogues, des techniciennes en éducation, des psychoéducatrices, avec la direction de l’école. Nous avions des objectifs à atteindre pour ces élèves. Il était donc très important que chacun « enseignant, orthopédagogue, etc. » apporte sa contribution pour que la réussite « scolaire, sociale » de ces élèves soit assurée. Les résultats obtenus au terme de ce travail étaient spectaculaires. Chacun de ces élèves a évolué d’au moins trois crans par rapport à sa situation de départ.

 

Ce travail m’a apporté une bonne connaissance en ce qui a trait au travail de collaboration. Il m’a aussi permis de comprendre à quel point le travail en collaboration et en équipe est efficace.

 

Comme disait Ésope dans son livre intitulé les fables (6e siècle av. J.-C.)

 

« L’union fait la force ».

 

 

Une journée spéciale de préstage en classe de troisième année

      Compétence 6, 7, 10 

 

J’ai vécu un évènement extraordinaire lors d’un de mes pré stages. Quand je suis arrivée dans la classe, la journée a bien commencé avec la routine. Lors de la première activité, un élève a « piqué une crise » parce que l’enseignante lui demandé de rester à sa place puisqu’il marchait partout dans la classe. Je me posais intérieurement la question de savoir pourquoi l’enseignante n’intervenait pas. C’est à ce moment que j’ai eu la réponse à ma question : c’était un élève qui avait des difficultés graves de comportement. Quand il piquait une crise, toutes les activités de la classe s’arrêtaient voire même de toutes les classes qui étaient autour de sa classe.

Ce jour-là, l’élève a dit à l’enseignante : « je ne m’assois pas ». Ensuite, il a donné un coup de pied et une gifle à deux élèves. L’enseignante est intervenue et a fait appel à l’orthopédagogue. Avant l’arrivée de cette dernière, l’enseignante de la classe d’à côté a arrêté toutes ses activités dans sa classe, est venue sortir tous les autres élèves et a amené les élèves des deux classes dehors. Pendant ce temps, l’enseignante et moi tenions l’élève. Il nous donnait des coups de pied et a même « croquer » son enseignante à la main. Quelques minutes après, il lui a donné un coup de tête à la bouche parce qu’il voulait qu’on le laisse à fin qu’il aille taper sur un autre élève qui l’avait énervé disait-il.

Quand l’orthopédagogue était arrivée, l’avait pris pas la main pour l’amener dans son bureau, il lui a dit qu’il ne voulait pas y aller. Quand elle a insisté, il l’a croqué sa main et lui a donné un coup de pied et de tête. Il a fallu mon aide pour l’emmener dans le bureau de la directrice.

   Cette situation que j’ai bien envie d’appeler « incident » m’a montré le vrai visage du métier d’enseignant. Aujourd’hui, si je suis toujours dans ce programme, c’est parce que je suis passionnée de l’enseignement et je sais que quand on est passionné tout devient facile même ce que les autres trouvent « difficile ».

Si vous voulez savoir plus sur les élèves qui ont des difficultés de comportement, je vous invite à lire le site ci-dessous.

 

https://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/dif_comp.pdf

 

 

          

             Compétences 6, 10

 

Un après-midi du mois de mai, je suis allée faire une suppléance au préscolaire. À mon arrivée, le suppléant du matin m’a remis une liste de quatre noms des élèves en difficulté de comportement et m’a dit de ne pas être douce avec eux. Lorsque j’ai pris la classe, j’ai fait le contraire de ce que l’ex-suppléant m’avait demandé de faire ; alors j’ai rencontré l’un des élèves suscités qui m’a totalement défié, car il n’écoutait rien, faisait ce qu’il voulait, je ne savais plus quoi faire. Il a fallu l’intervention d’une enseignante titulaire que l’élève connaissait bien et de l’orthopédagogue de l’école pour que je finisse la journée.

J’ai appris, depuis ce jour à être ferme avec les élèves quand j’entre dans une salle de classe, et ce, même avec mes futurs élèves.

 

ARTÉFACT

Quand j’entre en classe, je me présente et présente mes règles

Voici mes règles

— il faut demander la permission avant de sortir

— il faut lever la main pour avoir le droit de parole

— il faut faire son travail calmement