Adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant
des difficultés d’apprentissage, d’adaptation ou un handicap.

       Une journée spéciale de préstage en classe de troisième année

      Compétence 6, 7  

J’ai vécu un évènement extraordinaire lors d’un de mes préstages. Quand je suis arrivée dans la classe, la journée a bien commencé avec la routine. Lors de la première activité, un élève a « piqué une crise » parce que l’enseignante lui demandé de rester à sa place puisqu’il marchait partout dans la classe. Je me posais intérieurement la question de savoir pourquoi l’enseignante n’intervenait pas. C’est à ce moment que j’ai eu la réponse à ma question : c’était un élève qui avait des difficultés graves de comportement. Quand il piquait une crise, toutes les activités de la classe s’arrêtaient voire même de toutes les classes qui étaient autour de sa classe.

Ce jour-là, l’élève a dit à l’enseignante : « je ne m’assois pas ». Ensuite, il a donné un coup de pied et une gifle à deux élèves. L’enseignante est intervenue et a fait appel à l’orthopédagogue. Avant l’arrivée de cette dernière, l’enseignante de la classe d’à côté a arrêté toutes ses activités dans sa classe, est venue sortir tous les autres élèves et a amené les élèves des deux classes dehors. Pendant ce temps, l’enseignante et moi tenions l’élève. Il nous donnait des coups de pied et a même « croquer » son enseignante à la main. Quelques minutes après, il lui a donné un coup de tête à la bouche parce qu’il voulait qu’on le laisse à fin qu’il aille taper sur un autre élève qui l’avait énervé disait-il.

Quand l’orthopédagogue était arrivée, l’avait pris pas la main pour l’amener dans son bureau, il lui a dit qu’il ne voulait pas y aller. Quand elle a insisté, il l’a croqué sa main et lui a donné un coup de pied et de tête. Il a fallu mon aide pour l’emmener dans le bureau de la directrice.

   Cette situation que j’ai bien envie d’appeler « incident » m’a montré le vrai visage du métier d’enseignant. Aujourd’hui, si je suis toujours dans ce programme, c’est parce que je suis passionnée de l’enseignement et je sais que quand on est passionné tout devient facile même ce que les autres trouvent « difficile ».

Si vous voulez savoir plus sur les élèves qui ont des difficultés de comportement, je vous invite à lire le site ci-dessous.

https://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/dif_comp.pdf

L’enseignement et la différenciation pédagogique.

 Compétences 7

Au début de ma formation, c’est-à-dire en première année, je pensais que l’enseignement se pratiquait au Québec comme dans les pays en voie de développement. Dans ces derniers, les élèves s’asseyent, l’enseignant DICTE la leçon en suite les élèves doivent étudier pour mémoriser.

Dès mon premier stage, j’ai compris que l’enseignement était totalement différent au Québec pour plusieurs raisons : le nombre d’élèves par classe est trois fois plus petit, l’enseignement est personnalisé, le rythme de chaque élève est respecté, les stratégies d’apprentissage sont différenciées et surtout l’enseignant guide l’élève dans ses apprentissages, mais c’est lui (élève) qui découvre ses connaissances. Aucun élève n’est abandonné.

Aujourd’hui, je comprends qu’enseigner, c’est me soucier de la façon dont je vais parvenir à guider tous mes élèves, sans exception, à trouver chacun la connaissance que je voudrais enseigner. Je sais maintenant qu’entend que future enseignante, je devrais toujours trouver toutes les stratégies nécessaires pour que toutes les catégories d’élèves (normaux, en difficulté d’apprentissage et/ou de comportement) que j’aurai dans ma classe puissent être guidé à la découverte des connaissances. En un mot lors de mes préparations, il va falloir tenir compte aussi des élèves en difficulté. J’ai commencé à le faire dans mon projet pédagogique du stage 3 que je vous invite d’ailleurs à aller lire dans le document déposé ci-dessous.

Se mettre à la place de l’élève pour mieux le guider dans ses apprentissages.

    Compétences 7

Cahier de l’écrivain

Avant mon cours ASS26.. , je conduisais les élèves dans l’activité d’écriture en me basant juste sur les connaissances théoriques que j’avais reçues de mes cours universitaires. Après avoir fait le travail « cahier de l’écrivain », je comprends maintenant les difficultés que rencontrent les écrivains novices. Comme j’ai expérimenté moi-même ces difficultés en écrivant mon travail « cahier de l’écrivain », je sais clairement quelles difficultés un élève peut éprouver dans la rédaction de son texte. Pour cela, je saurai quelles stratégies mettre en place pour mieux guider mes futurs élèves dans leurs activités d’écriture. Je vous invite à lire quelques unes des textes que j’ai rédigées  dans le document ci-dessous.