Planifier, organiser et superviser le mode de fonctionnement du groupe-classe en vue de favoriser l'apprentissage et la socialisa tion des élèves.

           Les sorties scolaires               

  Compétences 6

Avant mes stages, je pensais que les sorties scolaires étaient la chose la plus facile dans l’enseignement. Je disais que ce sont des journées de repos pour les enseignants. ERREUR!

Lors de mes stages 2 et 3, j’ai eu la « chance » de faire des sorties avec des élèves. Cela tombait toujours au moment où j’étais en prise en charge complète de la classe. Je pense que cela arrivait pour m’enlever l’idée selon laquelle « les journées de sortie scolaire sont des jours de repos pour les enseignants ». Je pense que ce sont les journées les plus difficiles et les plus fatigantes pour les enseignants, car il faut préparer les élèves pour la sortie. En quoi consiste la préparation?

Il faut parfois faire venir les acteurs du théâtre (s’il s’agit du théâtre) la veille de la sortie pour leur parler du thème, du vocabulaire qui sera utilisé, du sens figuré des expressions qui seront utilisées, bref, il faut préparer les élèves pour qu’ils puissent comprendre le message véhiculé par les acteurs.

Il faut aussi une préparation en ce qui concerne la conduite à tenir pendant la sortie. Sans oublier de les préparer sur le comportement qu’on attend d’eux.

Pendant la sortie, l’enseignant doit veiller permanemment sur le comportement de ses élèves, il doit gérer les conflits et s’assurer que les élèves aient une bonne attitude tant au lieu de la sortie que dans l’autobus.

 Au retour de la sortie, l’enseignant doit revenir sur la sortie à fin de vérifier ce que les élèves ont compris au théâtre et bien fixer les connaissances qui sont superficielles et tout ce qui n’a pas été bien compris (compétence 5-c2) (compétence 1, c2). Les sorties scolaires demandent beaucoup de planification et prennent beaucoup de temps pour l’organisation; sans oublier la gestion des élèves qui est plus demandant que dans la salle de classe.

    Après ces sorties, j’ai compris que la journée de sortie est la journée la plus difficile et la plus fatigante de toutes les journées d’enseignement dans une année scolaire. Pour connaitre plus sur les sorties scolaires, je vous invite à visiter le site ci-dessous.

http://espacepourlavie.ca/planifier-une-sortie-scolaire

       Une journée spéciale de préstage en classe de troisième année

      Compétence 6, 7, 10

J’ai vécu un évènement extraordinaire lors d’un de mes préstages. Quand je suis arrivée dans la classe, la journée a bien commencé avec la routine. Lors de la première activité, un élève a « piqué une crise » parce que l’enseignante lui demandé de rester à sa place puisqu’il marchait partout dans la classe. Je me posais intérieurement la question de savoir pourquoi l’enseignante n’intervenait pas. C’est à ce moment que j’ai eu la réponse à ma question : c’était un élève qui avait des difficultés graves de comportement. Quand il piquait une crise, toutes les activités de la classe s’arrêtaient voire même de toutes les classes qui étaient autour de sa classe.

Ce jour-là, l’élève a dit à l’enseignante : « je ne m’assois pas ». Ensuite, il a donné un coup de pied et une gifle à deux élèves. L’enseignante est intervenue et a fait appel à l’orthopédagogue. Avant l’arrivée de cette dernière, l’enseignante de la classe d’à côté a arrêté toutes ses activités dans sa classe, est venue sortir tous les autres élèves et a amené les élèves des deux classes dehors. Pendant ce temps, l’enseignante et moi tenions l’élève. Il nous donnait des coups de pied et a même « croquer » son enseignante à la main. Quelques minutes après, il lui a donné un coup de tête à la bouche parce qu’il voulait qu’on le laisse à fin qu’il aille taper sur un autre élève qui l’avait énervé disait-il.

Quand l’orthopédagogue était arrivée, l’avait pris pas la main pour l’amener dans son bureau, il lui a dit qu’il ne voulait pas y aller. Quand elle a insisté, il l’a croqué sa main et lui a donné un coup de pied et de tête. Il a fallu mon aide pour l’emmener dans le bureau de la directrice.

   Cette situation que j’ai bien envie d’appeler « incident » m’a montré le vrai visage du métier d’enseignant. Aujourd’hui, si je suis toujours dans ce programme, c’est parce que je suis passionnée de l’enseignement et je sais que quand on est passionné tout devient facile même ce que les autres trouvent « difficile ».

Si vous voulez savoir plus sur les élèves qui ont des difficultés de comportement, je vous invite à lire le site ci-dessous.

https://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/dif_comp.pdf

Le langage de l’enseignant et la réussite des élèves.

Compétence 12, 6

Quand je faisais mon cours d’éthique et culture religieuse en première année, j’ai fait un travail intitulé « analyse réflexive » sur le thème « intimidation ». J’ai fait beaucoup de recherches sur ce thème. J’ai compris beaucoup de choses pendant la rédaction de ce travail. Avant quand on parlait intimidation dans les écoles, je ne voyais que les élèves qui pouvaient s’intimider entre eux. Mais non! L’enseignant peut aussi intimider sans s’en rendre compte. Si l’enseignant dit par exemple à un élève qui répond à une question : « c’est faux, tu n’as rien compris », c’est une autre façon d’intimider l’élève. Ce dernier va commencer à douter de ses connaissances, de lui-même. Il ne pourra pas demander de l’aide même quand il ne comprend pas une activité, il ne pourra non plus lever la main pour proposer une réponse. Cet élève gardera ses lacunes, même avec des spécialistes. Sa condition ira de mal en pire et cela pourra arriver au décrochage. Après ce travail, je n’ai plus été la même, car dans mes stages et lors des suppléances, je ne dis pas n’importe quel mot aux élèves. Je réfléchis avant de donner une réponse à une question embarrassante qui m’est posée. D’ailleurs, je vous invite à aller lire ce travail que je dépose ci-dessous.

           Compétences 6, 10

     Un après-midi de suppléance au préscolaire.

Un après-midi du mois de mai, je suis allée faire une suppléance au préscolaire. À mon arrivée, le suppléant du matin m’a remis une liste de quatre noms des élèves en difficulté de comportement et m’a dit de ne pas être douce avec eux. Lorsque j’ai pris la classe, j’ai fait le contraire de ce que l’ex-suppléant m’avait demandé de faire ; alors j’ai rencontré l’un des élèves suscités qui m’a totalement défié, car il n’écoutait rien, faisait ce qu’il voulait, je ne savais plus quoi faire. Il a fallu l’intervention d’une enseignante titulaire que l’élève connaissait bien et de l’orthopédagogue de l’école pour que je finisse la journée.

J’ai appris, depuis ce jour à être ferme avec les élèves quand j’entre dans une salle de classe, et ce, même avec mes futurs élèves.

ARTÉFACT

Quand j’entre en classe, je me présente et présente mes règles

Voici mes règles

— il faut demander la permission avant de sortir

— il faut lever la main pour avoir le droit de parole

— il faut faire son travail calmement