Communiquer clairement et correctement dans la langue


d’enseignement, à l’oral et à l’écrit, dans les divers contextes liés à la profession


enseignante.

Un après- midi de suppléance au préscolaire

 

         Compétences 6, 10

Un après-midi du mois de mai, je suis allée faire une suppléance au préscolaire. À mon arrivée, le suppléant du matin m’a remis une liste de quatre noms des élèves en difficulté de comportement et m’a dit de ne pas être douce avec eux. Lorsque j’ai pris la classe, j’ai fait le contraire de ce que l’ex-suppléant m’avait demandé de faire ; alors j’ai rencontré l’un des élèves suscités qui m’a totalement défié, car il n’écoutait rien, faisait ce qu’il voulait, je ne savais plus quoi faire. Il a fallu l’intervention d’une enseignante titulaire que l’élève connaissait bien et de l’orthopédagogue de l’école pour que je finisse la journée.

J’ai appris, depuis ce jour à être ferme avec les élèves quand j’entre dans une salle de classe, et ce, même avec mes futurs élèves.

 

ARTÉFACT

Quand j’entre en classe, je me présente et présente mes règles

Voici mes règles

— il faut demander la permission avant de sortir

— il faut lever la main pour avoir le droit de parole

— il faut faire son travail calmement

 

                Une journée de suppléance sans planification!

  Compétence 2

Un jour, je suis allée faire une suppléance en classe de sixième année dans une école primaire de la ville de Montréal. Pour cela, je me suis dit : « après avoir passé trois années de formation, je ne peux pas être déstabilisé parce que je me retrouve dans une classe sans planification ».

Pendant que les élèves faisaient leur routine du matin, je prenais connaissance de ce qu’ils avaient vu les derniers jours en mathématique. Quinze minutes après le début de la journée, je savais exactement ce que je devais travailler avec les enfants tout au long de la journée! Voici ce que j’ai fait pendant les cinq périodes de la journée :

Période 1 : chaque élève devait se choisir un livre (dans la bibliothèque de la classe) qu’il était capable de tout lire pendant la période.

Période 2 : En dyade, les élèves devaient se faire réciproquement le résumé du livre lu par chacun et dégager la partie ou le personnage qui leur avait le plus touché et pourquoi.

Période 3 : C’était la période des mathématiques (résolution des problèmes).

J’ai choisi un problème dans leur livre et leur ai demandé de résoudre le problème de trois façons différentes. Donc chaque élève devait utiliser trois stratégies (ou cheminements) différentes pour arriver à la réponse finale (le travail était individuel).

Période 4 : En équipe de quatre élèves chacune, les élèves devaient présenter chacun ses stratégies et en discuter, retenir celles qu’ils jugeaient meilleures et ensuite les présentées au groupe.

Période 5 : C’était un débat sur un thème en éthique et culture religieuse. Chacun devait donner son point de vue et le soutenir.

À la fin de la journée, j’étais fière de moi. C’était la meilleure suppléance que j’avais faite jusqu’ici. J’étais libre, je savais où j’amenais les élèves et quoi je voulais leur faire apprendre. J’étais à l’aise dans ce que je faisais, car c’était conçu de moi et je le maitrisais correctement. Après cette journée-là, j’ai compris à quel point mes cours universitaires étaient importants.

 

Artéfact : Expérience personnelle très enrichissante.

 

Enrichir le vocabulaire de  mes élèves

À venir

 

L’enseignement de l’univers social par la stratégie expérimentale.

Compétences 1-2-3

Lors de mon cours DDM410E, j’ai eu à expérimenter la stratégie expérimentale avec les élèves lors de l’activité-école que nous avons faite durant la session. Les membres de mon équipe et moi avons décidé de faire découvrir aux élèves ce qu’est un jardin communautaire. L’activité s’est déroulée en trois étapes : la préparation des élèves (en classe), la phase exploratoire (visite du jardin) et le réinvestissement (l’après-visite, en classe). J’ai été agréablement surprise par l’implication des élèves à cette activité. Ils voulaient tous tout savoir et tout comprendre. Cela m’a amené à comprendre que l’approche expérimentale est l’une des meilleures approches pour enseigner l’univers social et je compte beaucoup l’utiliser dans ma future pratique enseignante. Je dépose ce travail ci-dessous comme artéfact à ce billet.

 

 

SAÉ DDM 410.pdf
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jeu.

11

août

2016

La nouvelle grammaire et l’autonomie de l’élève dans l’acquisition des connaissances

Compétence 4

 

Avant de faire le cours DDL 5735 (l’écriture et sa didactique au préscolaire et au primaire), j’avais tendance à faire retenir les règles d’orthographe aux élèves. Car je n’arrivais pas à trouver une stratégie efficace de faire comprendre les règles de grammaire aux élèves. Depuis que j’ai fait le cours didactique de l’écriture dans lequel j’ai appris à faire faire des manipulations syntaxiques aux élèves, faire la dictée du jour et la dictée « zéro faute », je me sens très bien outillée maintenant pour enseigner l’écriture à mes futurs élèves et j’ai hâte d’aller mettre les stratégies que j’ai apprises dans ce cours dans mon prochain stage.

 

Les contenus importants du cours 6  qui m’ont touché sont les notions de langue, les activités réflexives et la situation d’écriture.

  Dans la partie « notions de langue », l’élève apprend d’abord à faire des manipulations syntaxiques pour trouver le GN, le GV, aussi faire des accords dans une phrase. L’élève découvre aussi des règles grammaticales. En suite, les activités de réflexion, comme la « dictée phrase du jour » sont proposées à l’élève pour qu’il mette en pratique les processus de manipulations syntaxiques afin de bien écrire les mots de sa phrase. La discussion faite par l’enseignant et les élèves au sujet de la validation de l’orthographe d’un mot nous renvoie au triangle didactique. Pour finir, l’enseignant soumet l’élève à une situation d’écriture pour qu’il réinvestisse toutes les stratégies de manipulations syntaxiques qu’il a apprises à l’étape de la correction de son texte. Durant toutes ces manipulations, l’enseignant guide l’élève, modélise les manipulations, valide le travail fait par l’élève.

         La nouvelle grammaire une discipline qui permet à l’élève de savoir où il va et comment il va. Elle permet à l’élève de faire des manipulations dans la phrase pour trouver le GN et le GV. Les manipulations syntaxiques permettent à l’élève de bien faire ses accords dans la phrase. Elles rendent l’élève actif et autonome dans la rédaction de ses textes, car dans la nouvelle grammaire, l’élève travaille aussi la reprise de l’information et la cohérence du texte. Elle développe la capacité de juger, aussi la capacité de reconnaitre les bonnes et les mauvaises constructions des phrases.

       Dans mon prochain stage, je ferai toujours la « dictée phrase du jour » chaque jour et lors de mes contrôles hebdomadaires, j’utiliserai la méthode « dictée zéro faute ».

 

 

Artéfacts

S.G. Chartrand. (1996). Pour un nouvel enseignement de la grammaire. (2e édition). Montréal : Éditions logiques.

 

 Ministère de l’Éducation. 2001. Programme de formation de l’école québécoise. Éducation préscolaire, enseignement primaire. Ministère de l’Éducation.

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mer.

10

août

2016

La démarche active de découverte

Avant de faire le cours DDL 5735 (l’écriture et sa didactique au préscolaire et au primaire), j’avais tendance à faire retenir les règles d’orthographe aux élèves. Car je n’arrivais pas à trouver une stratégie efficace de faire comprendre les règles de grammaire aux élèves. Depuis que j’ai fait le cours didactique de l’écriture dans lequel j’ai appris à faire faire des manipulations syntaxiques aux élèves, faire la dictée du jour et la dictée « zéro faute », je me sens très bien outillée maintenant pour enseigner l’écriture à mes futurs élèves et j’ai hâte d’aller mettre les stratégies que j’ai apprises dans ce cours dans mon prochain stage.

 

 

 

Les contenus importants du cours 6  qui m’ont touché sont les notions de langue, les activités réflexives et la situation d’écriture.

 

  Dans la partie « notions de langue », l’élève apprend d’abord à faire des manipulations syntaxiques pour trouver le GN, le GV, aussi faire des accords dans une phrase. L’élève découvre aussi des règles grammaticales. En suite, les activités de réflexion, comme la « dictée phrase du jour » sont proposées à l’élève pour qu’il mette en pratique les processus de manipulations syntaxiques afin de bien écrire les mots de sa phrase. La discussion faite par l’enseignant et les élèves au sujet de la validation de l’orthographe d’un mot nous renvoie au triangle didactique. Pour finir, l’enseignant soumet l’élève à une situation d’écriture pour qu’il réinvestisse toutes les stratégies de manipulations syntaxiques qu’il a apprises à l’étape de la correction de son texte. Durant toutes ces manipulations, l’enseignant guide l’élève, modélise les manipulations, valide le travail fait par l’élève.

 

         La nouvelle grammaire une discipline qui permet à l’élève de savoir où il va et comment il va. Elle permet à l’élève de faire des manipulations dans la phrase pour trouver le GN et le GV. Les manipulations syntaxiques permettent à l’élève de bien faire ses accords dans la phrase. Elles rendent l’élève actif et autonome dans la rédaction de ses textes, car dans la nouvelle grammaire, l’élève travaille aussi la reprise de l’information et la cohérence du texte. Elle développe la capacité de juger, aussi la capacité de reconnaitre les bonnes et les mauvaises constructions des phrases.

 

       Dans mon prochain stage, je ferai  toujours  la « dictée phrase du jour » chaque jour et lors de mes contrôles hebdomadaires, j’utiliserai la méthode « dictée zéro faute ».

 

 

 

 

 

Artéfacts

 

S.G. Chartrand.(1996). Pour un nouvel enseignement de la grammaire.(2e édition). Montréal : Éditions logiques.

 

 

 

 Ministère de l’Éducation. 2001. Programme de formation de l’école québécoise. Éducation préscolaire, enseignement primaire. Ministère de l’Éducation.